Après la santé mentale ...

[Infinitum]

ou plutôt, en parallèle de prendre soin de sa santé mentale

Au risque de ne pas avoir de réponse motivante (après tout, nous ne sommes ici vraiment pas nombreux pour le moment, et le forum étant public je ne m'étendrai pas sur des détails privés), je me lance sur le sujet du sport, ou plutôt reprendre du sport après 35 ans de pause. Et une tentative avant la COVID d'aller au gym dont je n'ai pas aimé les concours de testostérone artificielle et d'égocentrisme qui se regardent dans le glace pour se convaincre qu'ils sont beaux ou belles.
Ok, certaines membres sont jolies mais elles sont peut-être là pour magasiner un M.Univers

Bref, l'hiver arrive, reprendre le chemin d'un gym est sous certains aspects plus réaliste que faire des marches (respirer 1h à -20°C et contourner les plaques de glace à la nuit tombée = bof), glisser (ski, raquettes, hockey) = compliqué et cher (ma dernière tentative s'est conclue par "mon gars, aurais-tu une COVID longue ? Très probable au vu des symptômes ..."), ma question est la suivante :
... vous reprendriez le sport sous quelle forme pour que ça dure plus que 3 semaines en parallèle de travailler ?

[314r]

Le sport et la santé est un sujet délicat pour plusieurs personnes. La société organisée telle que maintenant nous laisse pas LE TEMPS de pratiquer aisément un sport ou l'autre. La natation demande des ressources, la piscine, du voyageant souvent et donc du temps dans le trafic et les autres sports individuels sont aussi demandant. La natation en première ligne. Le stretching intensif tous les jours en même temps que le reste du boulot, c'est aussi une option dynamique. Pas trop cardio mais je me sens bien mieux dans mon corps après une séance de stretching de 15 minutes.

Quelles sont tes options, ton passé de sportif est il bien loin? Qu'as tu aimé faire comme sport? Le volleyball dans des ligues amateurs c'est cardio en masse et il y a du bien beau monde.

[Mary]

ou plutôt, en parallèle de prendre soin de sa santé mentale

Au risque de ne pas avoir de réponse motivante (après tout, nous ne sommes ici vraiment pas nombreux pour le moment, et le forum étant public je ne m'étendrai pas sur des détails privés), je me lance sur le sujet du sport, ou plutôt reprendre du sport après 35 ans de pause. Et une tentative avant la COVID d'aller au gym dont je n'ai pas aimé les concours de testostérone artificielle et d'égocentrisme qui se regardent dans le glace pour se convaincre qu'ils sont beaux ou belles.
Ok, certaines membres sont jolies mais elles sont peut-être là pour magasiner un M.Univers

Bref, l'hiver arrive, reprendre le chemin d'un gym est sous certains aspects plus réaliste que faire des marches (respirer 1h à -20°C et contourner les plaques de glace à la nuit tombée = bof), glisser (ski, raquettes, hockey) = compliqué et cher (ma dernière tentative s'est conclue par "mon gars, aurais-tu une COVID longue ? Très probable au vu des symptômes ..."), ma question est la suivante :
... vous reprendriez le sport sous quelle forme pour que ça dure plus que 3 semaines en parallèle de travailler ?

Beau sujet, bel objectif.
Je suis trop occupée pour le moment pour en débattre, mais j'espère revenir à un autre moment et exprimer mon avis.

Ce que je peux dire, c'est que, si on voit la reprise du sport comme un objectif, c'est tout à fait normal qu'après trois semaines on est beaucoup moins motivé.
L'important c'est de continuer, même si la fréquence est plus réduite, et même si on ne prend plus de plaisir à le faire.

[Infinitum]

Quelles sont tes options, ton passé de sportif est il bien loin? Qu'as tu aimé faire comme sport? Le volleyball dans des ligues amateurs c'est cardio en masse et il y a du bien beau monde.

Ça peut être une bonne idée, le stretching.
Volleyball entouré de jolies membres est une bonne idée, je n'y avais jamais pensé : y a une date de péremption pour commencer là-dedans ? Ou un sport de balle en salle autre que le tennis ?
Le Tai chi c'est un sport ?

A moins de me lever à 5h45 pour le sport, j'ai du mal à trouver la clé ... Pas gros de sport, maximum semi-marathon, marches rapides avec 25kg sur le dos, ski, vélo de montagne, judo, un peu de surf, mais depuis, certains "détails" ont changé : pas de montagne aux alentours, pas de mer, >4 mois de neige, une remorque d'années et qq autres
Avec des années de moins, je regarderais le moto-cross, le vélo de piste, le ski, le surf, le parachutisme, l'escalade, le kayak, apnée, ...
Je déteste les sports type boxe, tennis, golf, les sports de glace, natation, ...

Je vais chercher des idées c'est ce qui me manque ...

@Mary
Merci pour ton billet, et je comprends que je me trompe peut-être d'approche, genre ne pas voir le sport comme un objectif (de me sortir de la maison), mais comme un moyen, un chemin (vers une meilleure santé) ?

Par expérience du gym, ça me lasse à cause de l'état d'esprit genre "Regarde mes gros muscles ! Ô miroir, suis-je beau/belle et plus musclé(e) qu'il y a 10 min ?"

[3.14r]

Le bricolage est un outil qui me permet d'améliorer mon moral, dynamisant mon mental dans un ou des projets "réalistes" même si ils sont imaginés de ma part. Mais le plan physique reste le cordon ombilical de la vie. Un corps qui souffre a bien de la difficulté à permettre à l'esprit de faire un focus sur ceci ou cela.

Et je ne crois pas que LA santé, est une chose qui s'acquiert pour toujours. Rien ne dure tout le temps. Il est tout à fait possible de vivre de très longues périodes de vie en étant bien physiquement. Sans maux de tête, de maux de ventre etc.. quel que soit le mal être.

Par contre, JE crois que tous les humains expérimentent la faiblesse et les limites du corps d'une façon ou d'une autre. Je crois aussi qu'il en est de même de la santé émotionnelle et mentale. En tout cas, si je me fie sur mes propres expériences de vie, j'ai eu de longues périodes de mal être émotionnel et de longues périodes de mal être mental. Une chose est solide quoi qu'il se passe pour moi, physiquement affecté, émotionnellement affecté ou mentalement affecté par tel ou tel "trouble".. il s'adonne que par le plus grand des hasards, j'ai un excellent moral.

Il compense mes autres faiblesses. Je considère que d'avoir un bon moral pour moi c'est le plus beau signe de santé globale que j'ai vécu et que je vis encore. Il est arrivé de quoi à ce niveau là durant l'isolement obligatoire que nous a fait subir la crise mondiale du Covid. Je ne saurais dire quoi pour que mon moral se stabilise mais bon:
j'ai séparé les pensées qui me visitent des pensées que j'entretiens. Si une pensée me visite et que je ne la veux pas car je la juge toxique (et si il ne s'agit pas d'éliminer de ma conscience une obligation quelconque qui me tanne), je la rejette le temps que cela prends pour retrouver la paix en moi. Je peux passer des heures à bricoler et en même temps à bloquer une pensée toxique.

Cependant, je nourris des idées, des pensées que je juge utile à mon équilibre. Là aussi je peux passer des heures et des heures à les développer ou juste à m'en imprégner.

Tout ceci pour dire que pour moi, il n'y a pas d'après à la santé. Il y a un maintenant, cadeau de la vie ou résultat des mes efforts mais ça demeure et restera fragile. À tous les jours ou presque, je ré-accorde ma vie à la réalité. Comme plusieurs guitariste ré-accordent leur guitare entre les tounes.

Bon, c'était mon envolé littéraire de la nuit.

Vous me direz si cela fait du sens pour vous. Ou pas.

[Mary]

C'est une chance de savoir garder un bon moral en toute circonstance, comme tu dis réussir si bien.

Oui, rien ne dure, que ça soit en bien ou en mal.
A nous de savoir patienter quand on traverse des moments difficiles.

Réussir à tout moment à chasser des pensées négatives intrusives, c'est pas donné à tout le monde.

[3.14r]

Bonjour Mary,

Je ne sais pas si le fait d’avoir un bon moral viens du fait que je lutte contre les pensées intrusives. Et je ne réussis pas toujours. Parfois, je me couche sans victoire, et les pensées sont là à mon réveil.

Ma vie est une suite parfaite d’instants imparfaits.